Ainsi donc, nos relations, même si elles ne sont naturellement
pas les seuls facteurs, influencent de façon déterminante notre santé, notre
sentiment de bonheur et de sérénité. Les chercheurs ont établi, par exemple,
que l’isolement augmentait les risques d’inflammation et constituait un facteur
d’hypertension et de perte d’énergie ; que les personnes qui avaient peu de
relations avec les autres, ou qui vivaient dans des systèmes relationnels
conflictuels ou perturbés, développaient davantage de maladies chroniques et
que leurs systèmes immunitaire, cardiovasculaire et métabolique étaient
affectés.
En revanche, les personnes qui évoluaient dans des
environnements relationnels de qualité, qui se sentaient aimées, reconnues et
soutenues par leurs proches, leur conjoint, leurs enfants, leurs amis,
ressentaient moins les effets du stress, étaient moins sujettes à l’obésité et
moins vulnérables à la maladie. La qualité relationnelle peut retarder
l’apparition de la maladie, ralentir, voire stopper sa progression. Elle
allonge l’espérance de vie et diminue le fardeau de la souffrance avant la
mort.
C’est tout de même loin d’être un détail !
C’est tout de même loin d’être un détail !