La qualité de nos relations influence notre état de santé et notre bien-être

Depuis une vingtaine d’années, plusieurs expériences conduites dans un cadre universitaire aux États-Unis ont mis en lumière un rapport étroit entre la qualité des relations que les gens entretiennent avec leurs proches, leurs amis, leurs familles et leur santé, leur longévité et leur bien-être. Les chercheurs en sciences sociales et en biologie qui se sont intéressés au phénomène ne disposent pas encore aujourd’hui d’une compréhension très précise des mécanismes qui sont en jeu, mais ils relèvent une forte association causale entre les relations sociales et l’équilibre physiologique et psychologique des personnes.

Ainsi donc, nos relations, même si elles ne sont naturellement pas les seuls facteurs, influencent de façon déterminante notre santé, notre sentiment de bonheur et de sérénité. Les chercheurs ont établi, par exemple, que l’isolement augmentait les risques d’inflammation et constituait un facteur d’hypertension et de perte d’énergie ; que les personnes qui avaient peu de relations avec les autres, ou qui vivaient dans des systèmes relationnels conflictuels ou perturbés, développaient davantage de maladies chroniques et que leurs systèmes immunitaire, cardiovasculaire et métabolique étaient affectés.
En revanche, les personnes qui évoluaient dans des environnements relationnels de qualité, qui se sentaient aimées, reconnues et soutenues par leurs proches, leur conjoint, leurs enfants, leurs amis, ressentaient moins les effets du stress, étaient moins sujettes à l’obésité et moins vulnérables à la maladie. La qualité relationnelle peut retarder l’apparition de la maladie, ralentir, voire stopper sa progression. Elle allonge l’espérance de vie et diminue le fardeau de la souffrance avant la mort.

C’est tout de même loin d’être un détail !


EN LIBRAIRIE LE 17 OCTOBRE