Agir plutôt que subir dans une société où la victimisation est en passe de devenir un job à temps plein

« C’est trop injuste… » Chacun d’entre nous a déjà au moins une fois dans sa vie prononcé cette phrase. Face aux traumatismes qui jalonnent l’existence, certains réussiront à trouver les ressources nécessaires pour agir et avancer quoi qu’il arrive tandis que d’autres éprouveront un profond sentiment d’injustice. C’est un fait indiscutable : après un traumatisme et au fil du temps, plus on subit, moins on agit ! Mon dernier ouvrage paru chez Eyrolles a pour objectif d’accompagner tous ceux qui se sentent dominés et impuissants face aux difficultés de la vie. Il permet de prendre conscience de nos croyances limitantes et propose un ensemble de ressources et de solutions pour vivre pleinement sa vie.

Extrait

« La position de victime regroupe une pluralité de réalités différentes. On peut être victime d’une agression, d’un viol, d’un accident, d’une maladie grave, d’une erreur médicale ou judiciaire, d’une catastrophe naturelle, d’un conjoint violent ou pervers, de la crise, du chômage, de harcèlement ou de stress professionnel, de racisme, de rejet social, etc. Mais on peut aussi être victime de comportements plus subjectifs : victime de soi-même, d’une belle-famille critique, de ses émotions, de son manque de confiance en soi, de ses choix, de ses erreurs d’interprétation, de ses addictions, compulsions, désirs, échecs, etc. La liste des dommages que nous pouvons subir est longue et cependant jamais exhaustive, car au cours de notre existence, nous nous retrouvons tous immanquablement et à maintes reprises en position de victime. […] Cet ouvrage a pour but de vous accompagner si vous vous sentez victime, dominé(e), impuissant(e), épuisé(e), incapable de surmonter vos difficultés, d’abattre vos croyances et leurs pensées archaïques pour redevenir entier(ère), vivant(e), respectueux(se) de vous-même, lucide, créatif(ve). Et cela quelle que soit l’intensité du traumatisme que vous avez subi ou subissez encore. Il s’adresse également à ceux qui partagent le quotidien d’une victime.»